"Petites" et "grandes" lèvres : la fin d'une imposture

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’utilisation des termes “petites” et “grandes” lèvres crée une confusion : les “petites” lèvres seraient forcément plus petites que les “grandes”, et inversement. C’est faux. 

Il est plus juste de parler de lèvres “internes” et “externes” : plus d’amalgame possible puisque les lèvres internes sont situées à l’intérieur des lèvres externes.

Les lèvres internes guident l’urine pour canaliser le flux et protègent l’entrée du vagin. Pendant l’enfance, elles ne sont pas ou peu visibles et se développent à la puberté.

Les lèvres externes partent du pubis et se terminent sous l'entrée du vagin, au niveau de la fourchette vulvaire. Seules les lèvres externes peuvent être recouvertes de poils après la puberté.

 

Que ce soit les lèvres internes ou externes, il y en a de toutes les formes. Elles réagissent à l’excitation, mais aussi au cycle menstruel : elles gonflent, se mouillent, s’assèchent… Les grandes lèvres peuvent s’atrophier (diminuer de volume) au moment de la ménopause. 

Les lèvres sont très érogènes, c'est-à-dire qu'elles réagissent aux caresses, provoquant excitation et plaisir.