La vulve, le sexe "féminin"

Commençons par quelques notions d'anatomie :

 

La vulve, c'est la partie externe des organes génitaux féminins.

 

Elle comprend plusieurs éléments :

  • le clitoris avec son capuchon ;
  • le méat urinaire ;
  • l'orifice d'entrée du vagin ;
  • les lèvres internes ;
  • les lèvres externes.

 

Les lèvres internes sont aussi souvent appelées "petites lèvres" et les lèvres externes "grandes lèvres". On vous en dit plus à ce sujet dans notre article intitulé "Petites" ou "grandes" lèvres, la fin d'une imposture.

 

 

 

La zone pileuse au-dessus de la vulve s'appelle le mont de Vénus. On appelle également cette zone le pubis, ce qui correspond en fait à la pièce osseuse située à cet endroit.

 

La vulve est pourvue de nombreux récepteurs sensitifs. Il en existe de différents types selon qu’ils transmettent la sensation de chaleur, de pression etc… au cerveau. Le mont de Vénus et les lèvres externes sont particulièrement sensibles au toucher léger et à la température. Les lèvres internes et le clitoris sont très sensibles aux pressions et aux vibrations. La grande richesse de la vulve en neuro-récepteurs comparée au vagin fait d’elle un véritable organe de plaisir.

 
Plus d'infos sur le plaisir féminin :
 

Le vestibule est un espace virtuel à l’entrée du vagin.

En dessous de la vulve se trouve l’anus.

 

Passons à la partie interne des organes génitaux féminins.

 

Le vagin ne se voit pas mais il est possible de le découvrir avec ses doigts. On peut alors tomber nez à nez avec le col de l’utérus, une sorte de petite balle de ping-pong. Le vagin n’est pas un trou sans fond : il y a une entrée et un bout. Lorsqu’il n’y a pas d’objet dedans, les parois sont collées. Si quelque chose y pénètre, les tissus sont élastiques et peuvent se distendre. Il n’y a pas de vagin “standard”, tous les vagins sont différents et leurs tailles, aspects, etc varient au cours de la vie. 

Le col de l’utérus est au bout du vagin, il s’agit de la porte d’entrée vers l’utérus. En dehors de l’accouchement, il est “fermé” : son orifice est tellement petit qu’il laisse seulement passer, par exemple : le sang des règles, les spermatozoïdes ou encore un stérilet (mais pas un tampon!).

L’utérus est un muscle, il permet d’accueillir une grossesse. La paroi qui le tapisse est appelée l’endomètre. Celui-ci s’épaissit lors de chaque cycle menstruel afin de recevoir un embryon. S’il n’y a pas de fécondation, l’endomètre est évacué : ce sont les règles.

L’utérus communique avec les ovaires par l’intermédiaire des trompes de Fallope. 

 

Et le périnée dans tout ça ?


Il s'agit d'un éventail musculaire à l'innervation complexe, centré par un noyau tendineux, au sein d'un anneau pelvien osseux, entre pubis et coccyx, en relation avec le rachis et les membres inférieurs.  

Un ensemble de muscle oui, mais aussi :

  • Une "Porte" d'identité, porte de plaisir, porte de sexualité, porte de fécondité, de maternité et porte de la relation.

  • Une Porte de la vie et pourtant méconnue, délaissée, maltraitée, à la fois objet de convoitise et de plaisir, mais aussi d'agression violente et de domination, d'ignorance et de rejet.

  • Il est pourtant espace à découvrir, à honorer, à estimer et à préserver, à restaurer si besoin.


Il est indispensable car c'est:

  • Le lieu de l'assise, nécessaire au repos, à la convivialité, à l'étude

  • Le lieu de l'échange, par le plaisir, la sexualité, la mise au monde de l'enfant

  • Le lieu de l'élimination, nécessaire, de ce que le corps ne retient pas pour son fonctionnement optimal, liquides et solides, par la voie urinaire et digestive.


Une partie du texte précédant est extraite du livre "Le fil d'Ariane". Nous vous recommandons sa lecture, retrouvez-le dans la partie "Nos ressources".

 

Pour en savoir plus sur le périnée :

 

Le périnée féminin en 3D (prod P. Thiriet - Univ Lyon 1)